Bonjour cher.ère.s membres,
À travers ce message, le STEP souhaite rappeler sa position à propos de la réforme annoncée du Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Il dénonce la nature profondément, inopportune, injuste et inhumaine de la nouvelle mouture du PEQ.
Rappelons que le PEQ tel qu’il a été instauré en 2010 était une voie rapide vers l’obtention du certificat de sélection du Québec (CSQ), soit la première étape menant à l’obtention du statut de Résident permanent. Ce programme vise entre autres l’attrait et la rétention des étudiant.e.s étranger.ère.s diplômé.e.s d’une institution d’enseignement québécoise.
Rappelons également qu’à l’automne dernier, le gouvernement du Québec avait annoncé une réforme qui limitait entre autres les types de diplômes ainsi que les programmes d’études admissibles au PEQ. À la suite d’une importante mobilisation contre cette réforme, dont le STEP a fait partie, le gouvernement a reculé sur la réforme telle qu’annoncée à l’époque.
Cependant, le 28 mai dernier, le gouvernement a annoncé des nouvelles modifications qui constituent des barrières supplémentaires aux démarches visant à obtenir le CSQ. Cette nouvelle réforme ne reconnaît, ni ne valorise les expériences de travail acquises durant les études. Elle ne préserve pas une clause de droits acquis pour les étudiant.e.s étranger.e.s actuellement scolarisé.e.s. Elle prolonge de 2 ans, au minimum, le processus qui conduit à l’obtention de la Résidence permanente.
Conformément à la résolution adoptée lors de l’assemblée générale du 12 novembre 2019 (cliquer sur ce lien pour consulter la résolution : Résolution_STEP_congres_FTQ_2019), le STEP s’oppose à cette nouvelle réforme et exige son retrait. Notez au passage que notre résolution a également été adoptée en novembre dernier au Congrès de la fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Celle-ci invitait la FTQ à s’opposer à toute réforme qui viserait à limiter la portée actuelle du PEQ. Ainsi, en collaboration avec la FTQ, le Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU), les associations étudiantes et de nombreux groupes sociaux, nous menons actuellement de nombreuses actions pour dénoncer cette réforme. Nous vous tiendrons informé.e.s de l’évolution de la situation.
Solidairement,